vendredi 25 novembre 2011

L'île aux trésors

 

L'avantage d'être né le jour de la Saint Léon, c'est la présence du 11 novembre le lendemain...et l'arrivée d'un long week end de surcroit! La pluie, le gris, le brouillard...qu'à cela ne tienne, nous partirons coute que coute à la recherche d'un paradis perdu.

Des copains des quatre coins du monde et un reblochon, nous voila fin prêt pour trois journées mémorables sur Salt Spring Island. 


Salt Spring Island est la plus grande des Gulf Island, situées au sud est de l'ile de Vancouver, connues pour leur climat plus doux type "méditeranéen" (les guillemets sont vraiment de rigueur!!). 

10 000 habitants, 100 000 brebis, 100 000 biches, 1 ours, 1 puma, des eucalyptus, des palmiers et quelques bananiers. 

L'ile est avant tout une avant gardiste peuplée d'artistes et d'artisans sur lequel souffle depuis des années un fort vent hippie. 



Nous, ça nous a fait penser à la Lozère (avec l'océan en toile de fond). Et pour la première fois au Canada, on s'est souvenu de l'existence du mal des transports sur les petites routes tortueuses de l'ile.

Au milieu d'une forêt d'hêtres, dense et lumineuse comme on en voit pas sur le continent couvert de pins sombres, nous attendait notre demeure, cheminée fumante, toute de rondins vêtue. Entourée de lavande et d'herbes folles, le lieu est magique et invite au repos, à la flemmardise et à la gastronomie! Les propriétaire l'ont construit de leurs mains et habitent au bout du chemin, tiens, ça nous rappelle quelqu'un...Du gout, de l'espace et de la lumière, les archis sont aux anges et les amis ne veulent déjà plus repartir.




Entre tiramisu, tartiflette, vin chaud, chili, pancakes et compagnie, nous auront épuisé tous les jeux de l'endroit (mention spécial au scrabble en anglais et au jeux de mimes), passé de longues heures à refaire le monde, lire et dessiner au coin du feu....chanter jusqu'à plus soif (Merci aux quatre guitaristes!!) et même animé quelques séances de yoga.





De temps à autre il a fallu sortir de notre cocon pour aller explorer le monde. Nous sommes donc monté au sommet de l'ile (Mont Maxwell, 600 m d'altitude tout de même!!!) et avons tenté d'apercevoir l'Ours, sans succès. 

C'est comme ça que nous avons découvert une fromagerie  nichée au coeur de la forêt, une vieille ferme en bois ouverte par endroit pour permettre aux curieux de comprendre les étapes de la fabrication du fromage. Les propriétaires sont reconnus "garde et juré" par le guilde des fromagers de la Confrérie de Saint Uguzon, une bonne référence, non? A la fin, une dégustation plus que généreuse était offerte et nous sommes repartis les mains (très) chargées de mets de chèvre et de brebis! 





Avec un bon fromage...il faut? Une bonne miche, (merci la ferme qui fait aussi boulangerie) et un vin qui tient en bouche (parole de bourguignonne) ...sur les hauteurs de l'ile, nous avons donc déniché un domaine viticole. Anciens chirurgiens à la retraite, les propriétaires passionnés nous ont fait dégusté leurs vins et leur champagne maison. Excellents et accompagnés d'une mine d'informations! Nous sommes repartis les mains chargées.




Une bien belle manière de célébrer mes 26 automnes, entourée de belles personnes dans un bel endroit.
Merci Adrien, merci les amis.
Et merci a vous tous qui êtes loin pour vos belles attentions.

PS: Oui..on est en train de virer sérieusement canadien, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, tout est formidable et restons positifs quoi qu'il arrive. Héhéhé...

mardi 15 novembre 2011

Tout va très bien, Madame la Marquise...

Bien, alors en panne de nouvelles depuis quelques temps, il est grand temps de remettre un peu du neuf dans la rédaction. Sachez avant tout que tout va très bien, la vie a Vancouver nous plait toujours autant, la pluie n'est pas encore arrivée et le boulot se passe toujours aussi bien. Nous déplorons cependant un tout petit rien...qui pourrait influencer d'un fil notre vie ici, ce sont ces fameux visas...

Pour ceux qui ne sont donc pas au courant, nous nous dirigeons en effet vers la fin notre « statut implicite » qui à partir d'une demande d'extension de visa (posée le 02 septembre) nous permettait de prolonger notre situation jusqu'à ce que nous ayons une réponse d'Immigration Canada.

Nous attendons toujours la réponse officielle à notre demande mais nous savons déjà la réponse officieuse puisque nous avons déjà reçu un avis négatif à notre demande de LMO (Labour Market Opinion-un avis de Ressources Humaine Canada sur l'impact de notre éventuel visa sur le marché du travail canadien) Précisons que cette LMO est demandé par l'employeur et que le notre a fait immédiatement appel de cette décision.

Un appel d'une décision faite par les Ressources Humaine Canada prend du temps (lettre d'avocat, traitée par l'administration + éventuelle audition si le dossier est traité a temps...) et n'est apparemment pas suspensif.

Bref, nous attendons, attendons, attendons, notre employeur veut nous garder, nous voulons rester (malgré la pluie et la difficulté à trouver du bon fromage pas trop cher!) mais il se pourrait bien que la réponse officielle à notre demande en cours tombe avant que l'appel ne soit traité et que dans ce cas, nous soyons obligé de quitter le canada, faute de statut...pfiouf

Mais sinon, tout va très bien, madame la marquise, tout va très bien, tout va très bien...en effet, si cette situation se produit (et plus le temps passe, plus le conditionnel se transforme en futur certain) nous serons bon pour rentrer en France, prendre des vacances, voir tout le monde (ou presque) manger du bon fromage pas trop cher et puis utiliser la deuxième corde de notre arc.

Nous avons en effet la chance que la diplomatie française ait noué de bon rapport avec le canada, et en vertu d'un accord bilatéral, le canada propose un type de visa permettant au jeunes entre 18 et 35 ans d'obtenir un visa de travail (max 18 mois) à condition d'avoir un emploi sur place (et quelques autres bricoles administrative) Le seul hic, si c'en est un, est qu'il nous faut attendre pour ce plan B le début 2012, date d'ouverture des nouveaux visas.

On ne déplore donc aucun tout petit rien, et tout va donc très bien.

Comme nous prenons du retard sur les nouvelles, voici donc une petite séance de rattrapage sur un automne Vancouverite qui n'a pas été si mauvais que cela...

Un petit séjour à Victoria début octobre:
Quelque part entre Vancouver et Victoria

Avant Halloween, un champ de citrouille au couleur bien saturée
Pour que l'on arrête de nous reprocher de ne pas mettre de photo de nous...Alix, quelque part sur les quais de Victoria

Et puis comme ce jour là le soleil était de sortie

La "superbe" mise en lumière du British Columbia Parliament...On dira juste qu'il aurait du embaucher des concepteurs lumière, le bâtiment n'est que le support d'un alignement gratuit de loupiotes, qui ne sublime en rien les détails d'architecture mais donne par contre une vrai esthétique sapin de noël à un bâtiment qui a pourtant tout de sérieux. Raté

Le très British Empress Hotel (qui lui dispose d'une mise en lumière plus fine)
Une expérience culturelle...

Place offerte par notre agence (qui a réalisé le toit de BC place) Attention, si vous êtes fan de Football américain et de surcroit n'aimez pas le sarcasme, je vous conseille de sauter les prochaines lignes et on se retrouve aux saumons.
Par contre si vous voulez connaitre notre avis, et bien on vous dira que l'on a pris cet expérience de stade pour ce qu'elle était...mais il sera très difficile de nous amener une nouvelle fois voir du football américain. Pour faire simple, c'est un jeu qui se joue à l'arrêt pour permettre à tout bout de champ des slogans publicitaires.
Les règles sont assez simples et il semble que ce jeux soit né d'une hybridation entre le football et le rugby. Le but du jeu est de marquer des points en portant le ballon derrière la ligne de but (5points+transformation) ou juste en tapant directement entre les poteaux (3points) ou enfin derrière la limite du terrain (1points)
La ou la règle devient enquiquinante pour le plaisir du jeu, c'est que les body-buildés en armures ne dispose que d'une passe par action, le joueur recevant ladite passe ne pouvant rien faire d'autre que courir balle en main pendant que ses coéquipiers essaient de forcer le passage autour de lui. Un jeu collectif qui se joue sans passe...Une fois le joueur au sol, les arbitres mesurent, ont des oreillettes mais courent de chaque côté du terrain pour prendre l'avis des assistants, demandent la vidéo et font de grands gestes.
Bref, soyons honnête, c'est "chiant" à mourir et un match dure 3h!!! (pour 4 quart-temps de 15min, où est l'erreur?)




Le défilé militaire à la mis-temps

Les équipes en formation pour une action (en moyenne pas plus de 10 secondes)

Une animation façon loto du village,...ici, on va au stade en famille des tout petits aux plus âgés 

La nouvelle structure du toit de BC place, dessinée par Stantec

Et pour finir une ballade à Capilano Lake et Lynn Canyon

Capilano Lake, à 20 minutes du Downtown de Vancouver

Lynn Canyon Park et son suspension bridge

Des couleurs automnales et un ciel toujours bleu!
Un saumon Coho complètement épuisé à la fin de son périple

La fin toujours dramatique de la migration des saumons, les histoires d'amour finissent mal....en général!