lundi 26 septembre 2011

Avis aux futurs touristes!!



Une petite vidéo trouvée ce matin, réalisée par Tourism Vancouver, qui fait une belle promo de notre ville et permet de comprendre la géographie alentours!
Alors, convaincus? :-)

mercredi 7 septembre 2011

Canada : Come Explore…



Et oui, ça y est nous voici ambassadeur volontaire de ce pays tout en grandeur (à ne pas confondre avec son voisin, lui tout en superlatif…) Pourquoi ? 

Et bien la suite en images et puis, bien sûr, parce que le miracle dont parlait Alix est arrivé sous la forme d’un cabinet d’avocat spécialiste en immigration mandaté par notre employeur pour régler nos petits soucis de visas ; Pour faire une longue histoire simple, notre avocat (j’ai toujours eu envie de dire ça !...mais bon il serait plus juste d’éviter l’appropriation et de dire l’avocat de Stantec…) nous a obtenu un statu implicite par un tour de passe-passe dont ces gens de droit sont friands. 

Alors, le statu implicite c’est quoi ?

Sous ce nom semblant signifier que tout est simple se cache une subtilité locale dont tous les travailleurs étrangers confrontés à une demande d’extension de visa sont familiers. Tout simplement, dès lors que l’on dépose une demande d’extension de visa en bonne et due forme auprès des autorités canadiennes, nous obtenons un accusé de réception nous permettant de prolonger la validité du visa de travail en cours jusqu'au réel traitement de notre dossier, dans un ou deux mois. Pfiouf ! 

Fort de cette bonne nouvelle, nous avons révisé nos plans pour ce long week-end (Labour day férié le premier lundi de septembre) et sommes partis profité des beaux jours de la fin de l’été dans le parc de « Manning Park ». Ce parc provincial à trois heures de route en direction de l’est vers « l’Okanagan » restera dans notre top ten des destinations autour de Vancouver. Si vous venez pendant l’été, il y aura de bonnes chances pour que l’on vous y amène !


Après quelques tergiversations pour trouver un emplacement disponible dans un des quatre campings du parc, nous avons finis par partager un emplacement avec un couple américano-canadien très sympa. Un peu comme l’auvergnat de la chanson de Brassens, ils nous ont donné quatre bout de bois quand dans le parc il faisait froid ; Il est a eux ce post de blog même si il y a peu de chance qu’ils lisent ces lignes… 

De l’art du camping en Colombie Britannique :

Ces moments passé autour du « fire ring » à parler de voyages, du beau temps, du Tea party et de la Guerre en Irak (avec une mention à notre ancien président qui à défaut d’avoir été honnête a réussi a donner une belle image de la France chez certains américains ouvert d’esprit) m’ont donné envie de vous faire partager quelques ingrédients de cet alchimie fabuleuse made in British Columbia qui font une expérience de camping « sauvage » un instant si particulier…


1/ Le Canada. Il faut en effet pouvoir se trouver dans des espaces immenses à une bonne distance de toute urbanité


2 / Un emplacement de camping libre. On a beau être en pleine nature, on ne campe que sur les emplacements réservés, sinon c’est le « pognage » par les rangers assuré. Dans les aires de campings des parcs provinciaux, les emplacements sont souvent une plate forme de gravier accessible en voiture ou par un chemin de rando. On installe sa tente s’il y a de la place et l’on paye à l’entrée en mettant du liquide dans une boite en bois. (Cela serait surement la formule la plus difficilement transposable en France non ?)


3 / Une table. On ne paye effectivement pas les 21dollars la nuit pour rien, Un emplacement est (toujours ?) avec une table digne de celle réalisé par mon grand père et mon père pour la ferme caussenarde !! Avec bien sûr la petit extension en tôle d’acier pour recevoir le barbecue au gaz que l’on n’a pas oublié de mettre dans son pick-up avec son quad (Si l’on est canadien barbu uniquement ?)
 

4 / Un fire ring. Si l’on a la chance d’être dans une zone sans interdiction particulière. J’adore le design sobre et robuste des ces « rond de feu » que l’on trouve dans tous les parcs de BC. Pour le coup la conception est top, permettant de faire un feu même avec un bon vent en limitant la projection de braises et donc le risque d’incendie. 


5 / Des toilettes sèches. Ou bien serait-ce plutôt une fosse à purin ? Mais toujours pratique car permettant de ne pas tomber sur d’indélicates odeur laissé par nos prédécesseurs au alentour des emplacements.

6 / Une nuit étoilé…


7 / Sa « Common Law partner » :-) et oui pacsé n’existe pas ici, nous sommes donc officiellement en union libre grâce à un déclaration signé en présence d'un avocat. (La common law n’est donc pas le nom canadien pour la Mini Cooper rouge et blanche que nous avons loué via notre association de covoiturage-au passage bonne partenaire de route mais  très mauvaise partenaire de camping :-) Photo posé dédicacée à Alain et à Hugues!


Au programme du lendemain, le mercure talonnant les 28 degrés à 1300m d’altitude, nous sommes partis pour une randos dans les crêtes ; Le Heather Trail. Très original car pour une fois, le chemin sort des arbres et la vue était bien dégagée.


Bien fatigué par nos 22km de rando de la veille, nous avons décidé de nous la couler douce pour le Labour Day lundi. Nous avons donc entrepris une visite du Lightning Lake en canoë. Canadian spirit garanti.

 
 Le « loon », un huard, est un des emblèmes du canada ; 

 
Ornant les pièces de un dollar, il est à l’origine du nom familier de ces pièces : un loonie.

Cascade Golden-Mantled Ground Squirrel-Un nom compliqué pour un écureuil de montagnes


Tetras du canada-Ici on suppose, si un spécialiste est capable de nous éclairer…les seuls indices sont le vol lourd comme un faisan et la propension à courir plutôt qu’a s’envoler. 


Ursus americanus et oui ça y est ! Nous avons croisé notre premier ours noir ; Il est arrivé sur le rivage alors que nous passions en canoë. Une rencontre plutôt paisible avec un ours plus préoccupé par son bain que de nous. 


Alix a quand même eu un petit sursaut quant il s’est mis à nager mais on suppose que même nos compétences de pagayeurs limité nous aurais permis de le semer sur l’eau.